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Murs Est, Ouest & Sud I XXème

Murs Est, Ouest & Sud I XXème 800 600 Atelier Vitrail France

Murs Est, Ouest & Sud | XXème

Notre-Dame des Pauvres

Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine (92)

De février 2012 à février 2013, l’église de Notre-Dame des Pauvres a fait l’objet d’un grand chantier de restauration. Les structures métalliques des verrières étaient dans un état inquiétant. Une intervention a donc été commanditée par la paroisse et approuvée par l’Association diocésaine, propriétaire de l’édifice. Nous sommes donc intervenus sur l’ensemble des vitraux des murs est, ouest et sud réalisés par le peintre juif russe Léon Zack.

Toute la technique picturale de Zack était dictée par ce qu’il nommait le « désir de luminosité ». Cet amour pour la transparence et la lumière va le conduire sur les chemins de l’art sacré. Il créera notamment des vitraux pour plusieurs édifices religieux dont Notre-Dame des Pauvres en 1955. Il s’agit d’un des premiers lieux de culte construit après guerre à bénéficier d’une protection au titre des Monuments Historiques en Île-de-France.

Les relations d’amitié sont à l’origine de la collaboration entre les artistes sollicités pour Notre-Dame des pauvres et de la cohésion entre leurs œuvres. Zack est ami avec le père de Jean-Blaise Lombard, architecte de l’église, mais il travaillera aussi avec sa fille, Irène, au dessin du mobilier liturgique.

La recherche de spiritualité chez Zack passe par l’abstraction. Ses vitraux sertis de plombs sont constitués de motifs géométriques irréguliers pour former une unité de formes et de couleurs en jaune, mauve et bleu. Les 60 panneaux, d’environ 1.50m de largeur, sont maintenus par des meneaux de béton armé. Les verrières de la paroi ouest du chœur, à droite de l’autel, couvre la totalité de la hauteur, du sol au plafond, pour atteindre 6.50 mètres.

Les pièces composant chaque verrière sont relativement de petite taille. Le réseau de plomb joue un rôle à la fois esthétique et graphique, séparant souvent deux morceaux de même couleur, ce qui ne se justifiait pas de façon fonctionnelle.

Nous avons donc patiemment desserti une à une chaque pièce des 60 mètres de verrière pour ensuite les nettoyer et changer les plombs endommagés. Le tout a été doublé par une double verrière pour préserver l’œuvre.

Notre-Dame des pauvres témoigne d’une forme d’expression nouvelle dans l’architecture religieuse, à la fois chaleureuse et humaine. L’inauguration pour célébrer la repose de ces vitraux extraordinaires du XXème siècle a eu lieu en octobre 2013.

Murs Est, Ouest & Sud I XXème

Murs Est, Ouest & Sud I XXème 800 600 Atelier Vitrail France

Murs Est, Ouest & Sud | XXème

Notre-Dame des Pauvres

Issy-les-Moulineaux, Hauts-de-Seine (92)

De février 2012 à février 2013, l’église de Notre-Dame des Pauvres a fait l’objet d’un grand chantier de restauration. Les structures métalliques des verrières étaient dans un état inquiétant. Une intervention a donc été commanditée par la paroisse et approuvée par l’Association diocésaine, propriétaire de l’édifice. Nous sommes donc intervenus sur l’ensemble des vitraux des murs est, ouest et sud réalisés par le peintre juif russe Léon Zack.

Toute la technique picturale de Zack était dictée par ce qu’il nommait le « désir de luminosité ». Cet amour pour la transparence et la lumière va le conduire sur les chemins de l’art sacré. Il créera notamment des vitraux pour plusieurs édifices religieux dont Notre-Dame des Pauvres en 1955. Il s’agit d’un des premiers lieux de culte construit après guerre à bénéficier d’une protection au titre des Monuments Historiques en Île-de-France.

Les relations d’amitié sont à l’origine de la collaboration entre les artistes sollicités pour Notre-Dame des pauvres et de la cohésion entre leurs œuvres. Zack est ami avec le père de Jean-Blaise Lombard, architecte de l’église, mais il travaillera aussi avec sa fille, Irène, au dessin du mobilier liturgique.

La recherche de spiritualité chez Zack passe par l’abstraction. Ses vitraux sertis de plombs sont constitués de motifs géométriques irréguliers pour former une unité de formes et de couleurs en jaune, mauve et bleu. Les 60 panneaux, d’environ 1.50m de largeur, sont maintenus par des meneaux de béton armé. Les verrières de la paroi ouest du chœur, à droite de l’autel, couvre la totalité de la hauteur, du sol au plafond, pour atteindre 6.50 mètres.

Les pièces composant chaque verrière sont relativement de petite taille. Le réseau de plomb joue un rôle à la fois esthétique et graphique, séparant souvent deux morceaux de même couleur, ce qui ne se justifiait pas de façon fonctionnelle.

Nous avons donc patiemment desserti une à une chaque pièce des 60 mètres de verrière pour ensuite les nettoyer et changer les plombs endommagés. Le tout a été doublé par une double verrière pour préserver l’œuvre.

Notre-Dame des pauvres témoigne d’une forme d’expression nouvelle dans l’architecture religieuse, à la fois chaleureuse et humaine. L’inauguration pour célébrer la repose de ces vitraux extraordinaires du XXème siècle a eu lieu en octobre 2013.

Verrière plafonnier

Verrière plafonnier 800 600 Atelier Vitrail France

Verrière plafonnier

Atelier Vitrail France

Domaine privé  – Neuville-sur-Sarthe (72)

Les demeures privées recèlent parfois de petits joyaux cachés sur lesquels nous avons le privilège de travailler. Pour cette commande, les propriétaires du domaine souhaitaient créer un plafonnier de verre qui s’intègrerait parfaitement aux aménagements et aux décors de la pièce. Ce puits de lumière remplacerait l’ouverture de la fenêtre de toit existante et permettrait à la fois de gagner en luminosité et d’unifier l’espace.

Nous nous sommes donc inspirés de la mosaïque du dallage pour proposer une maquette où des fleurs s’inviteraient au centre d’une verrière rectangulaire dont les bordures seraient soulignées par un léger liseré vert.

Les pétales aux différents dégradés de roses, sont des émaux cuits au four sur verre dépoli. Le liseré, quant à lui, fait écho aux verres de la même couleur déjà en place.

Verrière plafonnier

Verrière plafonnier 800 600 Atelier Vitrail France

Verrière plafonnier

Atelier Vitrail France

Domaine privé  – Neuville-sur-Sarthe (72)

Les demeures privées recèlent parfois de petits joyaux cachés sur lesquels nous avons le privilège de travailler. Pour cette commande, les propriétaires du domaine souhaitaient créer un plafonnier de verre qui s’intègrerait parfaitement aux aménagements et aux décors de la pièce. Ce puits de lumière remplacerait l’ouverture de la fenêtre de toit existante et permettrait à la fois de gagner en luminosité et d’unifier l’espace.

Nous nous sommes donc inspirés de la mosaïque du dallage pour proposer une maquette où des fleurs s’inviteraient au centre d’une verrière rectangulaire dont les bordures seraient soulignées par un léger liseré vert.

Les pétales aux différents dégradés de roses, sont des émaux cuits au four sur verre dépoli. Le liseré, quant à lui, fait écho aux verres de la même couleur déjà en place.

Paysages fauvistes

Paysages fauvistes 800 600 Atelier Vitrail France

Paysages fauvistes

Dominique POLLET

Centre Spirituel Jesuite de Pen Boc’h – Arradon (56)

Ce fut un petit plaisir pour nous de travailler sur ce projet intimiste au mode d’expression peu commun. L’artiste Dominique Pollet a su saisir l’ambiance et l’essence des trois oratoires du Centre Spirituel Jésuite de Pen Boc’h.

Les œuvres réalisées pour ces espaces de prière et de recueillement sont comme des tableaux fauves ou naïfs qui s’inspirent du cadre idyllique dans lequel s’inscrit le centre: la jetée à couper le souffle, la nature environnante qui invite à la promenade et à la méditation.

Chaque verrière raconte une histoire dont les scènes représentées se juxtaposent et, par transparence, vont parfois jusqu’à se confondre avec la réalité du monde extérieur. Les narrations ne se contentent toutefois pas d’imiter le réel mais amènent à observer des espaces idéalisés ou rêvés.

Les verres peints réalisés dans notre atelier ont su retranscrire cette forme de légèreté mais aussi du mouvement, de la vie dans ces paysages picturaux. Le travail des reliefs sur certains panneaux confère une dimension très organique à l’ensemble, comme une seconde peau visible à la fois sur la face interne et externe du vitrail.

Ces réalisations sont pour nous une petite parenthèse ouverte sur un imaginaire et un univers plastique et artistique encore trop peu explorés dans le monde du vitrail. Nous sommes donc ravis d’avoir été choisis pour retranscrire sur verre les cartons de Dominique Pollet.

Paysages fauvistes

Paysages fauvistes 800 600 Atelier Vitrail France

Paysages fauvistes

Dominique POLLET

Centre Spirituel Jesuite de Pen Boc’h – Arradon (56)

Ce fut un petit plaisir pour nous de travailler sur ce projet intimiste au mode d’expression peu commun. L’artiste Dominique Pollet a su saisir l’ambiance et l’essence des trois oratoires du Centre Spirituel Jésuite de Pen Boc’h.

Les œuvres réalisées pour ces espaces de prière et de recueillement sont comme des tableaux fauves ou naïfs qui s’inspirent du cadre idyllique dans lequel s’inscrit le centre: la jetée à couper le souffle, la nature environnante qui invite à la promenade et à la méditation.

Chaque verrière raconte une histoire dont les scènes représentées se juxtaposent et, par transparence, vont parfois jusqu’à se confondre avec la réalité du monde extérieur. Les narrations ne se contentent toutefois pas d’imiter le réel mais amènent à observer des espaces idéalisés ou rêvés.

Les verres peints réalisés dans notre atelier ont su retranscrire cette forme de légèreté mais aussi du mouvement, de la vie dans ces paysages picturaux. Le travail des reliefs sur certains panneaux confère une dimension très organique à l’ensemble, comme une seconde peau visible à la fois sur la face interne et externe du vitrail.

Ces réalisations sont pour nous une petite parenthèse ouverte sur un imaginaire et un univers plastique et artistique encore trop peu explorés dans le monde du vitrail. Nous sommes donc ravis d’avoir été choisis pour retranscrire sur verre les cartons de Dominique Pollet.

Verres optiques & verres dichroïques

Verres optiques & verres dichroïques 800 600 Atelier Vitrail France

Verres optiques
& verres dichroïques

Véronique JOUMARD

Cathédrale Notre Dame de Bayeux – Bayeux (14)

C’est le projet de l’artiste plasticienne Véronique Joumard qui a été retenu pour la réfection des baies du transept de la cathédrale de Bayeux. Il n’y a presque rien d’étonnant pour une artiste dont l’œuvre s’articule autour des phénomènes physiques et optiques de la lumière de s’engager dans ce type d’expérience esthétique et poétique.

Pas d’iconographie figurative, seule la lumière naturelle compte; une lumière décomposée et transcendée grâce à diverses prouesses techniques encore jamais appliquées dans un édifice religieux.

Il fallait donc trouver une corrélation entre deux langages: celui du verre et celui de l’artiste. Faisant ce pont entre volonté artistique et contrainte technique, nous devions inventer un mode de réalisation qui dépasse les présupposés de notre pratique du vitrail. C’est sur ce rapprochement permanent entre deux processus de création  – celui de Joumard et celui de notre atelier  – que réside le caractère innovant des œuvres de la cathédrale de Bayeux.

DES VERRES DICHROÏQUES POUR PROJECTIONS COLORÉES

La couleur est présente par touches et se localise principalement au niveau des tympans et des polylobes circulaires situés dans les parties hautes des baies. Chaque pièce est composée de 170 morceaux de verre dichroïque colorés et de verre antique soufflé bouche que nous avons dû renforcer par un verre flotté avant assemblage.

Mis au point par la NASA pour ses satellites, le verre dichroïque a la particularité d’avoir des couleurs qui varient en fonction de l’angle de vue, de la lumière et sont visibles aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la cathédrale. L’un de nos véritables tour de force sur ce projet est d’avoir créé, avec Simon Ballah de la Verrerie St Just, un verre inédit, le « Violet de Bayeux », plus foncé que le violet de base, pour répondre à la palette chromatique des maquettes de Joumard.

DES PRISMES DE VERRE POUR RÉFRACTER LA LUMIÈRE

C’est la forme et le procédé d’insertion des prismes de verre qui reprennent la forme d’un diamant qui ont induit le dessin des vitraux. La multiplicité des facettes permettait de réfracter les rayons lumineux qui se projettent en arc-en-ciel sur les murs de l’édifice. La mise au point des prismes a été rendue possible grâce à l’Institut d’Optique de Palaiseau; leur forme ayant été pensée en fonction des caractéristiques du lieu, leurs propriétés optiques et de l’échelle des grandes fenêtres. Leur taille a ensuite été confiée au verrier Ludovic Sauvetre de l’atelier le Rêve d’Odul.

Les prismes sont sertis dans du verre antique soufflé à la bouche par la verrerie de Saint Just et légèrement bullé afin de donner de la matière à la transparence. Chaque prisme se trouve à la croisée de deux lignes – l’une verticale, l’autre horizontale – sur chaque fenêtre. Le traçage des lignes varie en fonction des baies ce qui donne l’impression de lire une partition musicale.

Neuf baies ont actuellement été installées. Notre atelier, entouré des compétences d’autres équipes d’artisans français, a su démontrer sur ce projet la dynamique et la capacité d’innovation de la création contemporaine sur verre. Ce chantier hors norme devrait se terminer en 2024, une année de travaux (maçonnerie + vitrail) étant nécessaire pour chaque façade travaillée.

Verres optiques & verres dichroïques

Verres optiques & verres dichroïques 800 600 Atelier Vitrail France

Verres optiques
& verres dichroïques

Véronique JOUMARD

Cathédrale Notre Dame de Bayeux – Bayeux (14)

C’est le projet de l’artiste plasticienne Véronique Joumard qui a été retenu pour la réfection des baies du transept de la cathédrale de Bayeux. Il n’y a presque rien d’étonnant pour une artiste dont l’œuvre s’articule autour des phénomènes physiques et optiques de la lumière de s’engager dans ce type d’expérience esthétique et poétique.

Pas d’iconographie figurative, seule la lumière naturelle compte; une lumière décomposée et transcendée grâce à diverses prouesses techniques encore jamais appliquées dans un édifice religieux.

Il fallait donc trouver une corrélation entre deux langages: celui du verre et celui de l’artiste. Faisant ce pont entre volonté artistique et contrainte technique, nous devions inventer un mode de réalisation qui dépasse les présupposés de notre pratique du vitrail. C’est sur ce rapprochement permanent entre deux processus de création  – celui de Joumard et celui de notre atelier  – que réside le caractère innovant des œuvres de la cathédrale de Bayeux.

DES VERRES DICHROÏQUES POUR PROJECTIONS COLORÉES

La couleur est présente par touches et se localise principalement au niveau des tympans et des polylobes circulaires situés dans les parties hautes des baies. Chaque pièce est composée de 170 morceaux de verre dichroïque colorés et de verre antique soufflé bouche que nous avons dû renforcer par un verre flotté avant assemblage.

Mis au point par la NASA pour ses satellites, le verre dichroïque a la particularité d’avoir des couleurs qui varient en fonction de l’angle de vue, de la lumière et sont visibles aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la cathédrale. L’un de nos véritables tour de force sur ce projet est d’avoir créé, avec Simon Ballah de la Verrerie St Just, un verre inédit, le « Violet de Bayeux », plus foncé que le violet de base, pour répondre à la palette chromatique des maquettes de Joumard.

DES PRISMES DE VERRE POUR RÉFRACTER LA LUMIÈRE

C’est la forme et le procédé d’insertion des prismes de verre qui reprennent la forme d’un diamant qui ont induit le dessin des vitraux. La multiplicité des facettes permettait de réfracter les rayons lumineux qui se projettent en arc-en-ciel sur les murs de l’édifice. La mise au point des prismes a été rendue possible grâce à l’Institut d’Optique de Palaiseau; leur forme ayant été pensée en fonction des caractéristiques du lieu, leurs propriétés optiques et de l’échelle des grandes fenêtres. Leur taille a ensuite été confiée au verrier Ludovic Sauvetre de l’atelier le Rêve d’Odul.

Les prismes sont sertis dans du verre antique soufflé à la bouche par la verrerie de Saint Just et légèrement bullé afin de donner de la matière à la transparence. Chaque prisme se trouve à la croisée de deux lignes – l’une verticale, l’autre horizontale – sur chaque fenêtre. Le traçage des lignes varie en fonction des baies ce qui donne l’impression de lire une partition musicale.

Neuf baies ont actuellement été installées. Notre atelier, entouré des compétences d’autres équipes d’artisans français, a su démontrer sur ce projet la dynamique et la capacité d’innovation de la création contemporaine sur verre. Ce chantier hors norme devrait se terminer en 2024, une année de travaux (maçonnerie + vitrail) étant nécessaire pour chaque façade travaillée.

Tapisserie de couleurs

Tapisserie de couleurs 800 600 Atelier Vitrail France

Tapisserie de couleurs

Pierluigi Pericolo

Eglise St Léger – Orvault (44)

Un projet de création comme celui d’Orvault est relativement rare en France, le vitrail étant encore trop souvent considéré comme une matière forte à caractère religieux.

Cette commande consistait à remplacer les vitrages transparents par une série de vitraux contemporains qui animeraient l’espace de la nef et des transepts. L’agence d’architecture de Pierluigi Pericolo réalisa les croquis d’intention et opta pour une forme abstraite dont le dégradé de couleurs – vert, jaune et bleu – se retrouverait en variations et modulations sur chacune des verrières.
Pour concrétiser l’idée d’origine, nous avons traité dans un premier temps l’ensemble des baies comme une seule unité graphique. Chaque pièce a été découpée à la main puis assemblée une à une pour composer une trame dont les tracés traversent la surface des baies pour se prolonger d’une verrière à l’autre en un flux continu.

Malgré la simplicité apparente des formes et des lignes, l’enjeu majeur était de conserver la cohérence rythmique et visuelle entre les verrières. Chaque carré de couleur devait s’agencer parfaitement pour donner cet effet d’impulsion et de progression chromatique. Le réseau de plomb, utilisé pour ses qualités structurelle et esthétique, assure la stabilité des œuvres tout en soulignant la trajectoire des lignes.

Pour le rendu en dégradé, nous avons combiné des verres soufflés à la Verrerie St Just que nous avons ensuite peint ou teint. Les zones de peinture écorchée aux accents bleu nuit, ou ce jaune « paillettes » retravaillé en atelier, viennent également intensifier l’élan ascendant de la composition: il fallait emmener le regard vers les hauteurs.

Au final, toutes ces verrières communiquent à l’unisson comme une large tapisserie étendue sur les murs de la nef et des transepts. Ses couleurs s’affranchissent du cadre des vitraux pour inonder l’édifice qui devient alors une surface d’expression quasi illimitée de la lumière.

Tapisserie de couleurs

Tapisserie de couleurs 800 600 Atelier Vitrail France

Tapisserie de couleurs

Pierluigi Pericolo

Eglise St Léger – Orvault (44)

Un projet de création comme celui d’Orvault est relativement rare en France, le vitrail étant encore trop souvent considéré comme une matière forte à caractère religieux.

Cette commande consistait à remplacer les vitrages transparents par une série de vitraux contemporains qui animeraient l’espace de la nef et des transepts. L’agence d’architecture de Pierluigi Pericolo réalisa les croquis d’intention et opta pour une forme abstraite dont le dégradé de couleurs – vert, jaune et bleu – se retrouverait en variations et modulations sur chacune des verrières.
Pour concrétiser l’idée d’origine, nous avons traité dans un premier temps l’ensemble des baies comme une seule unité graphique. Chaque pièce a été découpée à la main puis assemblée une à une pour composer une trame dont les tracés traversent la surface des baies pour se prolonger d’une verrière à l’autre en un flux continu.

Malgré la simplicité apparente des formes et des lignes, l’enjeu majeur était de conserver la cohérence rythmique et visuelle entre les verrières. Chaque carré de couleur devait s’agencer parfaitement pour donner cet effet d’impulsion et de progression chromatique. Le réseau de plomb, utilisé pour ses qualités structurelle et esthétique, assure la stabilité des œuvres tout en soulignant la trajectoire des lignes.

Pour le rendu en dégradé, nous avons combiné des verres soufflés à la Verrerie St Just que nous avons ensuite peint ou teint. Les zones de peinture écorchée aux accents bleu nuit, ou ce jaune « paillettes » retravaillé en atelier, viennent également intensifier l’élan ascendant de la composition: il fallait emmener le regard vers les hauteurs.

Au final, toutes ces verrières communiquent à l’unisson comme une large tapisserie étendue sur les murs de la nef et des transepts. Ses couleurs s’affranchissent du cadre des vitraux pour inonder l’édifice qui devient alors une surface d’expression quasi illimitée de la lumière.