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Vitraux organiques

Vitraux organiques 800 600 Atelier Vitrail France

Vitraux organiques

Atelier Vitrail France

Chapelle St Aubin – Montjean sur Loire (49)

Il y a une solennité et une dimension presque monastique qui se dégage de la chapelle St Aubin. Ses enduits blancs, ses fenêtres comblées par un simple verre transparent et ses espaces vides dépourvus de mobilier religieux transpiraient d’une sobriété qui n’attendait qu’à être un peu bousculée.

L’association de protection des sites et Monuments Historiques de Montjean – propriétaire de la chapelle depuis 1991 – a fait appel à Atelier Vitrail France pour offrir une seconde vie à cette ancienne église paroissiale du XIème transformée en grange après la Révolution.

Sur ce projet création, nous étions à la fois les artistes et les maîtres d’œuvre. La proposition d’Emmanuel Putanier concernait les vitraux des neuf baies de la nef qu’il souhaitait inscrire dans la continuité de l’histoire religieuse du bâti sans pour autant être ostentatoire.

Nous avons fait le choix de travailler sur des verres monoblocs en résine thermoformée afin de donner de la texture à la surface colorée, comme s’il s’agissait d’une seconde peau. La transparence des verrières aux accents pastels combinée aux ondulations des reliefs du verre, tendent à créer une atmosphère emplie de calme et de sérénité tout en donnant une présence quasi organique au verre.

Les motifs végétaux dessinés en impression sur les vitraux sont directement inspirés des peintures encore existantes à l’intérieur de l’église. Le pigment est alors glorifié par la transparence et cette unité d’ensemble est renforcée par le symbole de la croix que l’on retrouve en filigrane sur chaque panneau.

Vitraux organiques

Vitraux organiques 800 600 Atelier Vitrail France

Vitraux organiques

Atelier Vitrail France

Chapelle St Aubin – Montjean sur Loire (49)

Il y a une solennité et une dimension presque monastique qui se dégage de la chapelle St Aubin. Ses enduits blancs, ses fenêtres comblées par un simple verre transparent et ses espaces vides dépourvus de mobilier religieux transpiraient d’une sobriété qui n’attendait qu’à être un peu bousculée.

L’association de protection des sites et Monuments Historiques de Montjean – propriétaire de la chapelle depuis 1991 – a fait appel à Atelier Vitrail France pour offrir une seconde vie à cette ancienne église paroissiale du XIème transformée en grange après la Révolution.

Sur ce projet création, nous étions à la fois les artistes et les maîtres d’œuvre. La proposition d’Emmanuel Putanier concernait les vitraux des neuf baies de la nef qu’il souhaitait inscrire dans la continuité de l’histoire religieuse du bâti sans pour autant être ostentatoire.

Nous avons fait le choix de travailler sur des verres monoblocs en résine thermoformée afin de donner de la texture à la surface colorée, comme s’il s’agissait d’une seconde peau. La transparence des verrières aux accents pastels combinée aux ondulations des reliefs du verre, tendent à créer une atmosphère emplie de calme et de sérénité tout en donnant une présence quasi organique au verre.

Les motifs végétaux dessinés en impression sur les vitraux sont directement inspirés des peintures encore existantes à l’intérieur de l’église. Le pigment est alors glorifié par la transparence et cette unité d’ensemble est renforcée par le symbole de la croix que l’on retrouve en filigrane sur chaque panneau.

Allégories bibliques

Allégories bibliques 600 800 Atelier Vitrail France

Allégories bibliques

Élise GILLES

Eglise St Maclou – Conflans-Sainte-Honorine (78)

L’église St Maclou était un monument en péril. Pendant près de quinze ans, l’édifice a connu une série de restaurations successives: de l’élévation du chevet à la stabilisation des murs de soutènement, jusqu’à la restauration de la façade ouest.

C’est à l’artiste Élise Gilles qu’a été confiée la réalisation des vitraux pour trois baies de la façade ouest, dont la rose occidentale, destinées à remplacer les verrières existantes en losanges blancs.

Nous devions donner corps et puissance à ce projet de transposition sur verre des œuvres de Gilles. L’ensemble de son travail est une représentation allégorique des textes bibliques (Baptême du Christ, la Création). Nous avons donc traité cet ensemble graphique dans un assemblage mixte de couleurs et de matières.

Réalisées sur verre thermoformé, on retrouve sur chaque verrière les couleurs rouge, bleu, jaune et vert, étudiées par l’artiste en fonction de l’orientation de l’église. L’Alpha et l’Oméga sont déclinés sur chaque baie comme synonyme de l’éternité et de l’infini, les points jaunes représentent « l’aboutissement de la création de Dieu ».

La couleur bleue, l’une des couleurs dominantes, est le résultat d’un travail réalisé en atelier des émaux riches en plomb. Il fallait que chaque couleur active la lumière et percute le regard lorsque le visiteur entre dans l’église.

Allégories bibliques

Allégories bibliques 600 800 Atelier Vitrail France

Allégories bibliques

Élise GILLES

Eglise St Maclou – Conflans-Sainte-Honorine (78)

L’église St Maclou était un monument en péril. Pendant près de quinze ans, l’édifice a connu une série de restaurations successives: de l’élévation du chevet à la stabilisation des murs de soutènement, jusqu’à la restauration de la façade ouest.

C’est à l’artiste Élise Gilles qu’a été confiée la réalisation des vitraux pour trois baies de la façade ouest, dont la rose occidentale, destinées à remplacer les verrières existantes en losanges blancs.

Nous devions donner corps et puissance à ce projet de transposition sur verre des œuvres de Gilles. L’ensemble de son travail est une représentation allégorique des textes bibliques (Baptême du Christ, la Création). Nous avons donc traité cet ensemble graphique dans un assemblage mixte de couleurs et de matières.

Réalisées sur verre thermoformé, on retrouve sur chaque verrière les couleurs rouge, bleu, jaune et vert, étudiées par l’artiste en fonction de l’orientation de l’église. L’Alpha et l’Oméga sont déclinés sur chaque baie comme synonyme de l’éternité et de l’infini, les points jaunes représentent « l’aboutissement de la création de Dieu ».

La couleur bleue, l’une des couleurs dominantes, est le résultat d’un travail réalisé en atelier des émaux riches en plomb. Il fallait que chaque couleur active la lumière et percute le regard lorsque le visiteur entre dans l’église.

Tristan et Iseult

Tristan et Iseult 600 800 Atelier Vitrail France

Tristan et Iseult

Atelier Vitrail France

Eglise St Quentin – Montcavrel (62)

C’est le projet d’Emmanuel Putanier qui a été retenu pour combler les deux baies du chœur de l’église St Quentin – la baie 5 au nord  et la baie 6 au sud –  anciennement murées et rouvertes  lors de la campagne de restauration débutée en 2010. Dans un souci de cohésion d’ensemble avec les verrières du chœur, une accroche aux vitraux existants a été réalisée afin de maintenir l’unité de lecture des sept baies.

Eric Barriol, architecte du patrimoine, était le chef d’orchestre de l’opération de restauration. Il proposa à Emmanuel Putanier le thème de Tristan et Iseult comme programme iconographique pour ces deux verrières.

Ce sera en effet cette phrase qui sera la ligne directrice du projet : « En échange de la mort, la vie lui est donnée ». Elle est directement inspirée des vidéos que l’artiste Bill Viola réalisa pour l’opéra Tristan et Iseult. Cette phrase est lisible en différentes langues (latin, français, anglais, néerlandais, espagnol et italien) afin de pouvoir être comprise, lue et appropriée par tous les visiteurs, croyants comme non croyants. .

Elle est illustrée sur les deux baies où l’on retrouve sur le fond des lancettes les damassés repris des vitraux du XIXème déjà en place. Ce motif décoratif en grisaille fut retravaillé dans notre atelier pour servir de support à la thématique choisie. Il sera enserré dans une grille colorée donnant cette impulsion ascendante, cette élévation dans la lecture des deux œuvres.

Les deux  baies se font aussi écho en reliefs et couleurs. Pour le feu, les tons rouges dominent la baie tandis que les tons bleus, ceux de l’eau, se retrouvent sur la baie sud. Le tout a été travaillé sur un verre transformé dont les personnages en verres surcuits donnent une épaisseur pour obtenir une déconstruction kaléidoscopique de la lumière, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’édifice.

Tristan et Iseult

Tristan et Iseult 600 800 Atelier Vitrail France

Tristan et Iseult

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Eglise St Quentin – Montcavrel (62)

C’est le projet d’Emmanuel Putanier qui a été retenu pour combler les deux baies du chœur de l’église St Quentin – la baie 5 au nord  et la baie 6 au sud –  anciennement murées et rouvertes  lors de la campagne de restauration débutée en 2010. Dans un souci de cohésion d’ensemble avec les verrières du chœur, une accroche aux vitraux existants a été réalisée afin de maintenir l’unité de lecture des sept baies.

Eric Barriol, architecte du patrimoine, était le chef d’orchestre de l’opération de restauration. Il proposa à Emmanuel Putanier le thème de Tristan et Iseult comme programme iconographique pour ces deux verrières.

Ce sera en effet cette phrase qui sera la ligne directrice du projet : « En échange de la mort, la vie lui est donnée ». Elle est directement inspirée des vidéos que l’artiste Bill Viola réalisa pour l’opéra Tristan et Iseult. Cette phrase est lisible en différentes langues (latin, français, anglais, néerlandais, espagnol et italien) afin de pouvoir être comprise, lue et appropriée par tous les visiteurs, croyants comme non croyants. .

Elle est illustrée sur les deux baies où l’on retrouve sur le fond des lancettes les damassés repris des vitraux du XIXème déjà en place. Ce motif décoratif en grisaille fut retravaillé dans notre atelier pour servir de support à la thématique choisie. Il sera enserré dans une grille colorée donnant cette impulsion ascendante, cette élévation dans la lecture des deux œuvres.

Les deux  baies se font aussi écho en reliefs et couleurs. Pour le feu, les tons rouges dominent la baie tandis que les tons bleus, ceux de l’eau, se retrouvent sur la baie sud. Le tout a été travaillé sur un verre transformé dont les personnages en verres surcuits donnent une épaisseur pour obtenir une déconstruction kaléidoscopique de la lumière, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’édifice.

Les 7 jours de la création

Les 7 jours de la création 800 600 Atelier Vitrail France

Les 7 jours de la création

Carmelo Zagari

Eglise Saint Lubin – Saint Lubin des Joncherets (28)

Cette commande était notre deuxième collaboration avec le peintre Carmelo Zagari, nous avions travaillé ensemble sur la Chapelle des Mineurs de Faymoreau deux ans aupravant.

Pour répondre à cet appel à projet, c’est Emmanuel Putanier qui proposa la candidature de Zagari pour réaliser les vitraux destinés à remplacer les verrières à losanges des sept baies hautes de la nef de l’église St Lubin.

Le thème imposé -« les sept jours de la création » – a été choisi par Monseigneur Aubertin, alors évêque de Chartres. Zagari réalisa de grandes maquettes peintes sur papier et sur toile, s’appropria les textes religieux pendant plusieurs semaines afin de s’imprégner du sujet et de réfléchir aux multiples possibilités et contraintes qu’impliquent le lieu et la mémoire de ce patrimoine historique.

De ces maquettes, sept sujets iconographiques en sont ressortis:
Vitrail 1: La lumière fut   I   Vitrail 2: Les eaux, le ciel  I  Vitrail 3: Le partage  I   Vitrail 4: La vie
Vitrail 5: Les animaux   I   Vitrail 6: Eve & Adam   I   Vitrail 7: Repos

Pour la réalisation des panneaux, nous avons utilisé la technique traditionnelle des verres découpés et assemblés au plomb. Les barlotières font partie intégrante de l’œuvre et créent volontairement une dynamique forte.

Comme pour Faymoreau, nous avons pris le parti d’utiliser les plombs pour souligner le tracé des dessins. L’imagerie des baies est simple mais fournie et donc très complexe dans sa composition. La superposition fond-forme-surface s’est imposée, la couleur amenant la forme et vice-versa, ce qui a demandé quelques élans d’ingéniosité pour le découpage du verre. Le modelé des personnages et des animaux a été travaillé en grisaille sur la base de verre industriels ou teintés par l’atelier.

Aux baies hautes de la nef s’ajouteront deux nouvelles baies situées dans la partie basse de l’église: Ecce Homo et les noces de Cana qui fonctionnent en relation étroite avec les sept premiers panneaux réalisés. Les baies hautes engagent un cheminement vers le chœur tandis que les plus basses nous emmène vers des écrits bibliques et des scènes de la vie spirituelle.

Pour Ecce Homo, le vitrail saynète du XVIème a été conservé en insert. Pour le reste de l’œuvre, la vie terrestre y est peinte comme une narration faussement naïve alors que le Christ surdimensionné, à la fois divin et homme, est travaillé dans un dessin réaliste.

Les Noces de Cana, on retrouve le même modèle que dans Ecce Homo, mais en plus jeune. Il y a un contraste évident et voulu par Zagari entre le réalisme des personnages et les éléments de décors de l’image pour donner l’impression d’une scène intemporelle.

Les 7 jours de la création

Les 7 jours de la création 800 600 Atelier Vitrail France

Les 7 jours de la création

Carmelo Zagari

Eglise Saint Lubin – Saint Lubin des Joncherets (28)

Cette commande était notre deuxième collaboration avec le peintre Carmelo Zagari, nous avions travaillé ensemble sur la Chapelle des Mineurs de Faymoreau deux ans aupravant.

Pour répondre à cet appel à projet, c’est Emmanuel Putanier qui proposa la candidature de Zagari pour réaliser les vitraux destinés à remplacer les verrières à losanges des sept baies hautes de la nef de l’église St Lubin.

Le thème imposé -« les sept jours de la création » – a été choisi par Monseigneur Aubertin, alors évêque de Chartres. Zagari réalisa de grandes maquettes peintes sur papier et sur toile, s’appropria les textes religieux pendant plusieurs semaines afin de s’imprégner du sujet et de réfléchir aux multiples possibilités et contraintes qu’impliquent le lieu et la mémoire de ce patrimoine historique.

De ces maquettes, sept sujets iconographiques en sont ressortis:
Vitrail 1: La lumière fut   I   Vitrail 2: Les eaux, le ciel  I  Vitrail 3: Le partage  I   Vitrail 4: La vie
Vitrail 5: Les animaux   I   Vitrail 6: Eve & Adam   I   Vitrail 7: Repos

Pour la réalisation des panneaux, nous avons utilisé la technique traditionnelle des verres découpés et assemblés au plomb. Les barlotières font partie intégrante de l’œuvre et créent volontairement une dynamique forte.

Comme pour Faymoreau, nous avons pris le parti d’utiliser les plombs pour souligner le tracé des dessins. L’imagerie des baies est simple mais fournie et donc très complexe dans sa composition. La superposition fond-forme-surface s’est imposée, la couleur amenant la forme et vice-versa, ce qui a demandé quelques élans d’ingéniosité pour le découpage du verre. Le modelé des personnages et des animaux a été travaillé en grisaille sur la base de verre industriels ou teintés par l’atelier.

Aux baies hautes de la nef s’ajouteront deux nouvelles baies situées dans la partie basse de l’église: Ecce Homo et les noces de Cana qui fonctionnent en relation étroite avec les sept premiers panneaux réalisés. Les baies hautes engagent un cheminement vers le chœur tandis que les plus basses nous emmène vers des écrits bibliques et des scènes de la vie spirituelle.

Pour Ecce Homo, le vitrail saynète du XVIème a été conservé en insert. Pour le reste de l’œuvre, la vie terrestre y est peinte comme une narration faussement naïve alors que le Christ surdimensionné, à la fois divin et homme, est travaillé dans un dessin réaliste.

Les Noces de Cana, on retrouve le même modèle que dans Ecce Homo, mais en plus jeune. Il y a un contraste évident et voulu par Zagari entre le réalisme des personnages et les éléments de décors de l’image pour donner l’impression d’une scène intemporelle.

Histoire de mineurs en 18 vitraux

Histoire de mineurs en 18 vitraux 800 600 Atelier Vitrail France

Histoire de mineurs en 18 vitraux

Carmelo Zagari

Chapelle des mineurs – Faymoreau (85)

Le choix du peintre Carmelo Zagari pour cette commande était presque une évidence. Tout à Faymoreau parle à ce fils de mineur: des mines jusqu’aux corons en passant par les jardins ouvriers qui conduisent à la chapelle. Ce projet de mise en lumière de l’édifice l’a tout de suite passionné. Il consistait a remplacer les 18 baies en verre blanc de la chapelle par des vitraux contemporains et s’inscrivait dans une politique plus large de valorisation de la commune engagée à la fin des années 90.

Il y avait toutefois plusieurs contraintes à respecter. Les vitraux devaient être figuratifs pour s’harmoniser avec la simplicité de l’endroit, sur le thème de la mine, riches en couleurs et dotés d’une évocation spirituelle puisque la chapelle est toujours ouverte au culte.

Pour réaliser l’iconographie, Zagari s’inspire à la fois de l’histoire du village et de la chapelle. Solliciter et travailler avec la mémoire collective du lieu est pour lui un moyen de faciliter l’appropriation et l’intégration par les habitants des 18 nouvelles baies de la chapelle. L’image de la famille s’est donc très vite imposée à lui. Pour le mineur, la famille, c’est un refuge et sa raison d’être.

Ces 18 vitraux forment un tout, une œuvre unique aux lectures multiples et où se mêlent le profane et le sacré. L’ensemble est traité dans une dimension divinatoire, comme un jeu de tarot.
Comme les cartes du jeu, chaque verrière a trois registres: la partie haute est un paysage rêvé. Au centre, une figure à échelle humaine. Dans la partie inférieure, il y a la valeur de la carte, sa destinée. Le visiteur construit alors sa propre histoire dans un va-et-viens entre les différentes baies.

Le défi pour cette commande était de réaliser une œuvre totalement contemporaine. Pour atteindre le degré de finition souhaité, nous avons pris en charge le processus de transposition sur verre : du squelette de plomb jusqu’au traitement des peintures en grisaille, le tout étant réalisé dans un rapport de concertation permanent avec l’artiste.

Tout tient dans le trait du dessin peint, ces lignes soulignées par le plomb, le cadrage très marqué des visages réalistes aux couleurs très pâles traités à l’acide chlorhydrique et qui contrastent avec les richesses des décors qui les entourent, la diversité des verres (antique et soufflé ainsi que les verres coloressents encore jamais utilisés dans le vitrail français) et les barlotières qui renforcent l’image.

Ce projet s’est construit sur deux ans. La chapelle des mineurs est le seul édifice en Pays de Loire à comporter un ensemble harmonieux et complet de vitraux racontant l’histoire de ce qui fait l’identité du village: son passé minier.

Histoire de mineurs en 18 vitraux

Histoire de mineurs en 18 vitraux 800 600 Atelier Vitrail France

Histoire de mineurs en 18 vitraux

Carmelo Zagari

Chapelle des mineurs – Faymoreau (85)

Le choix du peintre Carmelo Zagari pour cette commande était presque une évidence. Tout à Faymoreau parle à ce fils de mineur: des mines jusqu’aux corons en passant par les jardins ouvriers qui conduisent à la chapelle. Ce projet de mise en lumière de l’édifice l’a tout de suite passionné. Il consistait a remplacer les 18 baies en verre blanc de la chapelle par des vitraux contemporains et s’inscrivait dans une politique plus large de valorisation de la commune engagée à la fin des années 90.

Il y avait toutefois plusieurs contraintes à respecter. Les vitraux devaient être figuratifs pour s’harmoniser avec la simplicité de l’endroit, sur le thème de la mine, riches en couleurs et dotés d’une évocation spirituelle puisque la chapelle est toujours ouverte au culte.

Pour réaliser l’iconographie, Zagari s’inspire à la fois de l’histoire du village et de la chapelle. Solliciter et travailler avec la mémoire collective du lieu est pour lui un moyen de faciliter l’appropriation et l’intégration par les habitants des 18 nouvelles baies de la chapelle. L’image de la famille s’est donc très vite imposée à lui. Pour le mineur, la famille, c’est un refuge et sa raison d’être.

Ces 18 vitraux forment un tout, une œuvre unique aux lectures multiples et où se mêlent le profane et le sacré. L’ensemble est traité dans une dimension divinatoire, comme un jeu de tarot.
Comme les cartes du jeu, chaque verrière a trois registres: la partie haute est un paysage rêvé. Au centre, une figure à échelle humaine. Dans la partie inférieure, il y a la valeur de la carte, sa destinée. Le visiteur construit alors sa propre histoire dans un va-et-viens entre les différentes baies.

Le défi pour cette commande était de réaliser une œuvre totalement contemporaine. Pour atteindre le degré de finition souhaité, nous avons pris en charge le processus de transposition sur verre : du squelette de plomb jusqu’au traitement des peintures en grisaille, le tout étant réalisé dans un rapport de concertation permanent avec l’artiste.

Tout tient dans le trait du dessin peint, ces lignes soulignées par le plomb, le cadrage très marqué des visages réalistes aux couleurs très pâles traités à l’acide chlorhydrique et qui contrastent avec les richesses des décors qui les entourent, la diversité des verres (antique et soufflé ainsi que les verres coloressents encore jamais utilisés dans le vitrail français) et les barlotières qui renforcent l’image.

Ce projet s’est construit sur deux ans. La chapelle des mineurs est le seul édifice en Pays de Loire à comporter un ensemble harmonieux et complet de vitraux racontant l’histoire de ce qui fait l’identité du village: son passé minier.