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Entrelacs et variations de couleurs

Entrelacs et variations de couleurs 600 800 Atelier Vitrail France

Entrelacs et variations de couleurs

Albert Ayme

Eglise St Pierre – Dampierre sur Boutonne (17)

Cette collaboration entre notre atelier et le peintre Albert Ayme fait partie de celles qui resteront parmi les plus mémorables.

Nous avons travaillé avec Ayme sur 17 vitraux de l’église St Pierre dont 5 panneaux se trouvaient dans la nef, 2 dans l’avant-chœur, 8 au niveau du chœur et 2 diptyques dans la chapelle, chaque espace ayant été traité de façon autonome par l’artiste.

Ayme a conçu les maquettes des vitraux cet édifice du XIème comme il travaille ces toiles. Il part toujours d’un élément simple: une forme, des matériaux , trois couleurs qu’il va permuter, décliner et mettre en variations sur chacun des panneaux de verre pour en explorer les combinaisons multiples et ce, en ayant toujours à l’esprit un souci d’unité.

C’est la forme de l’entrelacs et de la mandorle qu’il a retenu pour ce projet et qui se retrouve sur chaque vitrail. Les couleurs primaires – bleu, jaune, rouge – et les trois complémentaires – orange, vert, violet – seront également déclinées sur chaque verrière. Les œuvres produites se font alors écho, exprimant chacune une partition chromatique qui s’harmonise dans un tout et dont la lumière se projette en un concert de vibrations colorées sur les murs.

La transparence, que ce soit dans ses peintures ou dans ce projet réalisé avec nous, a toujours été un enjeu primordial d’Ayme. Les formes abstraites sont pures, planes pour ne pas qu’elles soient altérées et qu’elles restent parfaitement lisibles.

L’intégralité des verres des 17 verrières ont été soufflés à la bouche dans l’atelier St Just. Nous les avons ensuite taillé un a un et assemblé en surface (float) sur un verre blanc monobloc au sein de notre atelier. Pas de plombs, ce qui aurait altéré la lecture de l’œuvre, mais ce fut en revanche un véritable travail de marqueterie puisqu’il fallait ajuster chaque pièce au millimètre près.

Ces réalisations sont le résultat de notre savoir-faire de précision et d’une conception rigoureuse dont Ayme, considéré comme l’un des principaux théoriciens de l’abstraction, a le secret.

Entrelacs et variations de couleurs

Entrelacs et variations de couleurs 600 800 Atelier Vitrail France

Entrelacs et variations de couleurs

Albert Ayme

Eglise St Pierre – Dampierre sur Boutonne (17)

Cette collaboration entre notre atelier et le peintre Albert Ayme fait partie de celles qui resteront parmi les plus mémorables.

Nous avons travaillé avec Ayme sur 17 vitraux de l’église St Pierre dont 5 panneaux se trouvaient dans la nef, 2 dans l’avant-chœur, 8 au niveau du chœur et 2 diptyques dans la chapelle, chaque espace ayant été traité de façon autonome par l’artiste.

Ayme a conçu les maquettes des vitraux cet édifice du XIème comme il travaille ces toiles. Il part toujours d’un élément simple: une forme, des matériaux , trois couleurs qu’il va permuter, décliner et mettre en variations sur chacun des panneaux de verre pour en explorer les combinaisons multiples et ce, en ayant toujours à l’esprit un souci d’unité.

C’est la forme de l’entrelacs et de la mandorle qu’il a retenu pour ce projet et qui se retrouve sur chaque vitrail. Les couleurs primaires – bleu, jaune, rouge – et les trois complémentaires – orange, vert, violet – seront également déclinées sur chaque verrière. Les œuvres produites se font alors écho, exprimant chacune une partition chromatique qui s’harmonise dans un tout et dont la lumière se projette en un concert de vibrations colorées sur les murs.

La transparence, que ce soit dans ses peintures ou dans ce projet réalisé avec nous, a toujours été un enjeu primordial d’Ayme. Les formes abstraites sont pures, planes pour ne pas qu’elles soient altérées et qu’elles restent parfaitement lisibles.

L’intégralité des verres des 17 verrières ont été soufflés à la bouche dans l’atelier St Just. Nous les avons ensuite taillé un a un et assemblé en surface (float) sur un verre blanc monobloc au sein de notre atelier. Pas de plombs, ce qui aurait altéré la lecture de l’œuvre, mais ce fut en revanche un véritable travail de marqueterie puisqu’il fallait ajuster chaque pièce au millimètre près.

Ces réalisations sont le résultat de notre savoir-faire de précision et d’une conception rigoureuse dont Ayme, considéré comme l’un des principaux théoriciens de l’abstraction, a le secret.

Imagerie religieuse cubiste

Imagerie religieuse cubiste 600 800 Atelier Vitrail France

Imagerie religieuse cubiste

Marino Di Teana

Halle aux bleds – St Flour (15)

Le chantier de restauration de la Halle aux bleds de St Flour (anciennement église Notre-Dame) a débuté en 2005 avec la volonté de réhabiliter l’intégrité du bâtiment médiéval. Dans ce projet de remise en œuvre de l’édifice, commande a été faite à Marino Di Teana – peintre et sculpteur franco-italien – de recréer les vitraux de la grande rose du mur ouest et les six baies du chœur.

Il ne faut pas s’attendre ici à une retranscription figurative des textes sacrés du Nouveau Testament. Amoureux de la géométrie et de la rigueur, les vitraux de Di Teana sont débarrassés de toutes fioritures au profit d’une composition cubiste minimaliste où la sobriété des formes géométriques et la pureté des lignes s’organisent en un ordre méthodique pour laisser toute sa place à la lumière. Di Teana disait d’ailleurs « Dans toute création, rien ne doit gêner l’élan mystique, je veux un dépouillement si total que Dieu soit présent ».

Ce qui frappait dans son travail préparatoire c’est l’extrême netteté des objectifs qu’il s’était assigné, accordant une place privilégiée à la pensée et à la rationalité plutôt qu’à l’expressivité. Lorsque l’on porte un regard rétrospectif sur ses maquettes, on note d’emblée l’absence de toute trace d’hésitation dans l’exécution.

Notre tâche était de faire converger les formes pures de Di Teana et les capacités expressives du verre en donnant à ces vitraux de la densité et une puissance chromatique qui entreraient en résonance directe avec l’espace de l’église.

Le choix du verre thermoformé nous offrait la possibilité d’avoir des surfaces très travaillées, produisant un effet « verre coulé » à la limite de la fusion. C’était une façon de rendre hommage au travail sculptural de Di Teana et à ses explorations fascinées de la matière.

Pour la rose de la façade ouest, nous avons donc utilisé un verre thermoformé de 2.5 cm d’épaisseur. L’oculus central représente le triangle de la Trinité entouré des quatre évangélistes. La couleur bleue, majoritairement utilisée pour cette pièce de verre de 300kg, fait écho à la dédicace d’origine de l’église qui était consacrée au culte de la Vierge Marie.

C’est surtout avec les baies du chœur que l’on retrouve tout l’esprit d’invention de notre atelier. L’application des couleurs créées a été réalisée sur un verre intérieur sur lequel une seconde épaisseur de verre thermoformé a été posée, les deux couches étant séparées par un espace de 1.5 cm. Ce système de superposition donnait un effet « loupe » destiné à renforcer l’éclat des couleurs tout en donnant une épaisseur au vitrail.

Pour l’Atelier Vitrail France, ce travail de création a été un point de rencontre entre savoirs-faires traditionnels et innovation. La force visuelle des vitraux de la Halle aux bleds tient à la fois dans la conception précise et extrêmement aboutie de Di Teana que dans le caractère maîtrisé de nos techniques de réalisation sur verre.

Imagerie religieuse cubiste

Imagerie religieuse cubiste 600 800 Atelier Vitrail France

Imagerie religieuse cubiste

Marino Di Teana

Halle aux bleds – St Flour (15)

Le chantier de restauration de la Halle aux bleds de St Flour (anciennement église Notre-Dame) a débuté en 2005 avec la volonté de réhabiliter l’intégrité du bâtiment médiéval. Dans ce projet de remise en œuvre de l’édifice, commande a été faite à Marino Di Teana – peintre et sculpteur franco-italien – de recréer les vitraux de la grande rose du mur ouest et les six baies du chœur.

Il ne faut pas s’attendre ici à une retranscription figurative des textes sacrés du Nouveau Testament. Amoureux de la géométrie et de la rigueur, les vitraux de Di Teana sont débarrassés de toutes fioritures au profit d’une composition cubiste minimaliste où la sobriété des formes géométriques et la pureté des lignes s’organisent en un ordre méthodique pour laisser toute sa place à la lumière. Di Teana disait d’ailleurs « Dans toute création, rien ne doit gêner l’élan mystique, je veux un dépouillement si total que Dieu soit présent ».

Ce qui frappait dans son travail préparatoire c’est l’extrême netteté des objectifs qu’il s’était assigné, accordant une place privilégiée à la pensée et à la rationalité plutôt qu’à l’expressivité. Lorsque l’on porte un regard rétrospectif sur ses maquettes, on note d’emblée l’absence de toute trace d’hésitation dans l’exécution.

Notre tâche était de faire converger les formes pures de Di Teana et les capacités expressives du verre en donnant à ces vitraux de la densité et une puissance chromatique qui entreraient en résonance directe avec l’espace de l’église.

Le choix du verre thermoformé nous offrait la possibilité d’avoir des surfaces très travaillées, produisant un effet « verre coulé » à la limite de la fusion. C’était une façon de rendre hommage au travail sculptural de Di Teana et à ses explorations fascinées de la matière.

Pour la rose de la façade ouest, nous avons donc utilisé un verre thermoformé de 2.5 cm d’épaisseur. L’oculus central représente le triangle de la Trinité entouré des quatre évangélistes. La couleur bleue, majoritairement utilisée pour cette pièce de verre de 300kg, fait écho à la dédicace d’origine de l’église qui était consacrée au culte de la Vierge Marie.

C’est surtout avec les baies du chœur que l’on retrouve tout l’esprit d’invention de notre atelier. L’application des couleurs créées a été réalisée sur un verre intérieur sur lequel une seconde épaisseur de verre thermoformé a été posée, les deux couches étant séparées par un espace de 1.5 cm. Ce système de superposition donnait un effet « loupe » destiné à renforcer l’éclat des couleurs tout en donnant une épaisseur au vitrail.

Pour l’Atelier Vitrail France, ce travail de création a été un point de rencontre entre savoirs-faires traditionnels et innovation. La force visuelle des vitraux de la Halle aux bleds tient à la fois dans la conception précise et extrêmement aboutie de Di Teana que dans le caractère maîtrisé de nos techniques de réalisation sur verre.

Abstraction sur monobloc de verre

Abstraction sur monobloc de verre 600 800 Atelier Vitrail France

Abstraction sur monobloc de verre

Olivier Debré

Collégiale Saint Mexme – Chinon (37)

C’est dans le massif occidental du XIème siècle aux décors médiévaux quasiment intacts de la Collégiale St Mexme de Chinon, qu’ont été posés les quatre vitraux d’Olivier Debré réalisés au sein d’Atelier Vitrail France. La collégiale, principal édifice religieux jusqu’à la Révolution, est aujourd’hui un centre culturel qui fait la part belle au spectacle vivant et est le repère des festivaliers de « Chinon en Jazz ».

La commande était un peu particulière puisqu’il s’agissait de travailler uniquement à partir des cartons de l’artiste décédé en 1999 et la pose des panneaux couronnait alors vingt années de restauration de l’édifice. Arnaud St Jouan, architecte en chef des Monuments Historiques et Alain-Julien Laferrière, directeur du Centre de Création Contemporaine de Tours nous ont donc entouré de leur bienveillance sur ce projet.

Les formes épurées en jaune, en bleu ou en orange des cartons laissés par Debré ont été rensuite agrandis et transposés sur verre. La contrainte principale était de préserver la légèreté des formes abstraites et le côté aérien de la composition sans qu’ils ne soient alourdis par le plomb.

Nous avons donc opté pour des verrières d’un seul tenant, sans armature métallique où les plages de couleurs en verre antique ou sélénium venaient s’inscrire sur un verre blanc monobloc. Cette technique nous permettait non seulement de préserver l’élancement des formes voulu par Debré dans ses dessins d’origine, mais aussi d’inaugurer l’usage du verre monobloc encore jamais exploité dans la création de vitraux contemporains en France.

La  Collégiale St Mexme est aujourd’hui illuminée par les vitraux d’Olivier Debré, nous sommes fiers d’avoir pu finaliser ce projet et permis d’honorer la dernière commande publique de l’artiste.

Abstraction sur monobloc de verre

Abstraction sur monobloc de verre 600 800 Atelier Vitrail France

Abstraction sur monobloc de verre

Olivier Debré

Collégiale Saint Mexme – Chinon (37)

C’est dans le massif occidental du XIème siècle aux décors médiévaux quasiment intacts de la Collégiale St Mexme de Chinon, qu’ont été posés les quatre vitraux d’Olivier Debré réalisés au sein d’Atelier Vitrail France. La collégiale, principal édifice religieux jusqu’à la Révolution, est aujourd’hui un centre culturel qui fait la part belle au spectacle vivant et est le repère des festivaliers de « Chinon en Jazz ».

La commande était un peu particulière puisqu’il s’agissait de travailler uniquement à partir des cartons de l’artiste décédé en 1999 et la pose des panneaux couronnait alors vingt années de restauration de l’édifice. Arnaud St Jouan, architecte en chef des Monuments Historiques et Alain-Julien Laferrière, directeur du Centre de Création Contemporaine de Tours nous ont donc entouré de leur bienveillance sur ce projet.

Les formes épurées en jaune, en bleu ou en orange des cartons laissés par Debré ont été rensuite agrandis et transposés sur verre. La contrainte principale était de préserver la légèreté des formes abstraites et le côté aérien de la composition sans qu’ils ne soient alourdis par le plomb.

Nous avons donc opté pour des verrières d’un seul tenant, sans armature métallique où les plages de couleurs en verre antique ou sélénium venaient s’inscrire sur un verre blanc monobloc. Cette technique nous permettait non seulement de préserver l’élancement des formes voulu par Debré dans ses dessins d’origine, mais aussi d’inaugurer l’usage du verre monobloc encore jamais exploité dans la création de vitraux contemporains en France.

La  Collégiale St Mexme est aujourd’hui illuminée par les vitraux d’Olivier Debré, nous sommes fiers d’avoir pu finaliser ce projet et permis d’honorer la dernière commande publique de l’artiste.